Notre-Dame-des-Landes, le 25 septembre 2015
* Ouest-France du 24/09/2015 http://www.ouest-france.fr/aeroport-nddl-franck-louvrier-suggere-une-dissolution-de-lacipa-3709860
** ib. version papier
Communiqué de presse - Notre-Dame-des-Landes, le 15 octobre 2015
Depuis samedi 10 octobre 2015, un collectif nantais, porteur de projets de conserverie et de cultures maraichères, occupe une maison d'habitation* au lieu-dit "la Noé Verte" à Grandchamp des Fontaines, sur la ZAD dite "de Notre-Dame-des-Landes".
Mardi soir, 13 octobre, le collectif a annoncé le rétablissement de la libre circulation sur la route VC3 (Notre-Dame-des-Landes - Grandchamp des Fontaines).
Nous, ACIPA, le remercions pour le bon sens responsable de cette décision. Elle rejoint les préoccupations de notre association concernant le respect des populations riveraines.
L'ACIPA soutien ce collectif et son projet constructif et innovant qui pourra répondre aux attentes des populations locales - riveraines et nantaises - en terme de produits alimentaires de qualité, de circuits courts, de relation producteurs-consom'acteurs, et renforcera l'autonomie alimentaire des habitants.
L'association invite donc ses adhérents et sympathisants à venir nombreux encourager ce projet et le soutenir dans notre résistance commune pour éviter toutes tentatives d'expulsions de la part de l’État et d'AGO-Vinci.
A la veille de la COP21, pour sauver le climat et les terres agricoles, l'abandon de la DUP du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, c'est MAINTENANT.
Nantes a déjà un aéroport.
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*Cette maison est située à l'intérieur du périmètre de la D.U.P. (Déclaration d'Utilité Publique) du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Elle a été achetée par le Conseil Général 44 depuis de nombreuses années, et a été transférée au concessionnaire AGO-Vinci qui gère le projet d'aéroport pour le compte de l’État.
Depuis plus de deux ans, elle était inutilisée et vide de tout occupant. De plus, il ne s'agit pas d'une "deuxième ZAD", comme certains l'ont suggéré, puisque la maison et la route VC3 qui la dessert sont à l'intérieur du périmètre de la DUP et donc de la ZAD, qui est grande d'une superficie de 1650 hectares.
Communiqué de presse - Notre-Dame-des-Landes, le 16 octobre 2015
Lors des questions au gouvernement au Sénat jeudi 15 octobre 2015, Manuel Valls a réaffirmé sa volonté de poursuivre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Pour justifier ses propos, il a répété comme des mantras des « arguments » dont l’inexactitude a été maintes fois démontrée.
Il est incompréhensible que le Premier ministre ne soit pas en mesure de baser une décision qui engage les finances publiques sur la base d’éléments factuels, détaillés à nombreuses reprises (notamment par les travaux de l’Atelier citoyen ou des Naturalistes en lutte), plutôt que sur les affirmations péremptoires de groupes d’influence ayant un intérêt purement financier et spéculatif à voir le projet se réaliser.
Nous sommes aujourd’hui même au troisième anniversaire du début de la calamiteuse opération « César » qui devait faire « place nette » à Notre-Dame-des-Landes. Après tant de temps passé, les services de l’État n’ont-ils donc pas été en mesure d’ouvrir une réflexion de fond sur les arguments de l’opposition, ni même seulement d’en prendre connaissance ?
Non, Monsieur Valls, les nuisances aériennes n'augmentent pas sur Nantes, le trafic en mouvements ne croît presque pas et les avions sont de moins en moins bruyants.
Non le lac de Grandlieu n'est pas menacé par les avions mais par les problèmes de qualité d'eau, ce qui n'a rien à voir.
Non le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes n'est pas « bon pour l'environnement ». Comment le serait-il alors qu'il détruit des zones humides, que l'absence de compensation est un secret de Polichinelle, et que l’énergie gaspillée pour sa construction pourrait largement être déployée à moindre frais pour réaménager l’aéroport existant ?
Qu’est ce qui est le plus inquiétant, que le Premier ministre ne connaisse pas le dossier ou qu’il fasse mine de ne pas le connaître pour favoriser les lobbies du béton ?
Comment le croire lorsqu'il dit « comprendre ceux qui s'opposent au projet lui-même de manière pacifique » alors que le gouvernement qu'il dirige les méprise totalement depuis des années : pas de réponse aux courriers, pas de rendez-vous, pas de transmission de documents publics.
Violence de ce mépris, violence des propos tenus sur les occupants de la ZAD, violence de la répression, est-ce la seule réponse de l’État français ?
Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est l’exemple parfait de ce qui nous a conduits à la veille de catastrophes environnementales désormais difficilement évitables.
A la veille de la COP21, le gouvernement s’honorerait à prendre en considération l’important travail de fond du mouvement d’opposition et d’abandonner un projet aussi inutile que dispendieux et destructeur.
Communiqué de presse - Notre-Dame-des-Landes, le 16 octobre 2015
Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'Aéroport de Notre Dame des Landes Association luttant contre la création d'un autre aéroport à Nantes (Loire Atlantique), sur les communes de Notre Dame des Landes, Grandchamp des Fontaines, Vigneux de Bretagne et Treillières
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